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La Ville de Trois-Rivières encourage-t-elle les théories du complot?

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  Récemment, je viens d’apprendre que le conseil de la Ville de Trois-Rivières a voté en faveur d’une commémoration envers le policier Louis-Georges Dupont, retrouvé mort dans une voiture de service en novembre 1969. L’enquête du coroner de l’époque a rendu un verdict de suicide. Et cette conclusion a été confirmée lors d’une commission d’enquête publique qui s’est tenue en 1996, et qui d'ailleurs a coûté un demi-million aux contribuables. Et, encore une fois, comme si ce n’était pas assez, par la SQ, quelques années plus tard, a rendu le même verdict. Louis-Georges Dupont s'est suicidé, that's it ! Depuis sa première sortie publique dans les journaux, en 1993, la famille Dupont a présenté de nombreuses allégations, mais aucune preuve solide pour appuyer leurs dires. Et je le répète: aucune preuve solide. En fait, la fois où ils sont passé le plus près de convaincre c’est lorsqu’ils ont trouvé un expert américain pour appuyer leur théorie, c'est-à-dire que la balle ...

1761, 7-8 mars - Le Massacre de la famille Bélanger

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  1761, 7-8 mars – Charles Bélanger, 39 ans; Angélique Monarque Bélanger, 34 ou 39 ans; Charles Bélanger, 11 ou 15 ans; et Charlotte Bélanger, 11 ans Homicide domestique/Familicide [1] – Armes blanches (couteau et hache) – Mise en scène – Surpuissance [2] Île Jésus, dans le rang Saint-Elzéar – 1 SC François Paul, leur homme engagé [3] , pendu. Au cours de la nuit du 7 au 8 mars 1761, François Paul, homme engagé de la famille Bélanger du rang Saint-Elzéar de l'île Jésus, a assassiné Charles Bélanger, 39 ans; sa femme, Angélique, 34 ans; leurs fils, Charles, 11 ans; et une cousine, Charlotte Bélanger, 11 ans. Le carnage a été découvert au matin par des voisins. Charles Bélanger, qui n'était pas encore mort, a eu le temps de dénoncer Paul. Selon un article paru en 1931, Paul aurait mis le feu à la résidence de ses victimes afin de masquer son crime, mais “la Providence se chargea de révéler son forfait. Le grenier qui était rempli de blé, s’affaissa de bonne heure sous l’...

Attention à la classification!

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  Attention aux interprétations. Dans cet article, on souligne que, jusqu'à maintenant, il y a eu plus de femmes tuées dans un contexte conjugale que l'an dernier. Retenez bien: contexte conjugale. Voici le lien vers l'article en question: https://www.journaldemontreal.com/2024/09/11/deja-plus-de-femmes-tuees-en-contexte-conjugal-quen-2023-au-quebec Or, on donne une liste à la fin de cet article et je vois au moins trois dossiers qui n'ont rien à voir avec le contexte conjugale. Dans la classification du DHQ, on parle plutôt d'homicide domestique par un conjoint suicidaire ou non suicidaire. Le 16 février dernier, Elisabetta Caucci-Puglisi a été assassiné par son fils, et non un conjoint. On parle alors de matricide. Le 25 avril, Suzanne Fortin, 78 ans, était assassinée dans son logement, avec son petit chien. Encore une fois, il faudrait parler de matricide car c'est Eric Cantin, son fils, a été accusé du meurtre. Ces deux cas suffisent, je pense, à démontrer q...

Sault-au-Cochon, 75 ans plus tard

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     Le 9 septembre 2024 marque le 75e anniversaire de la tragédie de Sault-au-Cochon. Les plus jeunes entretiennent probablement une idée très sommaire de cette affaire, ou alors pas du tout, mais le 9 septembre 1949 a gravé dans l'histoire le tout premier attentat aérien commis en Amérique du Nord.     À l'échelle mondiale, le tout premier attentat aérien a été commis quelques mois plus tôt, aux Philippines. Mes recherches en lien avec l'écriture des trois tomes concernant le crime de Sault-au-Cochon m'ont permis d'entrer en contact avec une descendante de la victime qui était ciblée et qui a été assassinée à Manille, aux Philippines, au printemps 1949. Elle a d'ailleurs accepté de me permettre de publier une photo de son ancêtre, une première mondiale, celle-là aussi. C'est bien pour dire où l'enquête documentaire peut nous conduire parfois. Parlant de première, j'ai même dû contacter le FBI pour éclaircir certains points.     Ceci dit, il n'e...

1752, 6 juin - Jean Favre; et Marie Bastien

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Profit personnel – Arme à feu et arme blanche Montréal – 1 SC Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle, leur voisin de 30 ans, exécuté. Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle a été exécuté à Montréal pour avoir volé et assassiné Jean Favre, le jardinier du verger Saint-Joseph, et sa femme, Marie Bastien. Goyer était menuisier et l’époux d’Anne Descaries. Selon La Tribune , qui a relaté l’affaire en 1882, Favre avait la réputation d’être riche et de garder beaucoup d’argent dans sa maison. Durant la nuit, Bélisle s’est introduit chez lui et l’a abattu d’un coup de pistolet. Il l’a ensuite achevé à l’aide d’un couteau de chasse. Marie Bastien a tenté de défendre son mari, mais ce courage lui a coûté la vie. Bélisle a été condamné à être exécuté en public sur la place du marché. Selon Boyer, cette cause est connue sous le nom de Légende de la Croix Rouge « parce que la tombe de Bélisle, à l’angle des rues Guy et Dorchester à Montréal, est marquée d’une croix rouge. Elle existe encore aujour...