Attention à la classification!
Attention aux interprétations. Dans cet article, on souligne que, jusqu'à maintenant, il y a eu plus de femmes tuées dans un contexte conjugale que l'an dernier. Retenez bien: contexte conjugale.
Voici le lien vers l'article en question: https://www.journaldemontreal.com/2024/09/11/deja-plus-de-femmes-tuees-en-contexte-conjugal-quen-2023-au-quebec
Or, on donne une liste à la fin de cet article et je vois au moins trois dossiers qui n'ont rien à voir avec le contexte conjugale. Dans la classification du DHQ, on parle plutôt d'homicide domestique par un conjoint suicidaire ou non suicidaire.
Le 16 février dernier, Elisabetta Caucci-Puglisi a été assassiné par son fils, et non un conjoint. On parle alors de matricide.
Le 25 avril, Suzanne Fortin, 78 ans, était assassinée dans son logement, avec son petit chien. Encore une fois, il faudrait parler de matricide car c'est Eric Cantin, son fils, a été accusé du meurtre.
Ces deux cas suffisent, je pense, à démontrer que le lecteur doit être vigilant lorsqu'il est question de classification des homicides. C'est important, car une bonne classification pourra ensuite permettre de mieux les comprendre. Au contraire, si on les met tous dans le même panier, on fera simplement du fait divers.
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