1746, 26-27 octobre - Jean-Baptiste Truchon

 

Extrait du procès de Éthier

Meurtre par passion – Arme blanche (hache) et objet contondant (pelle à feu)

Mascouche – 1 SC

Marie-Josèphe Éthier, sa femme, condamnée à mort par contumace.

En 1746, Jean-Baptiste Truchon, sa femme Marie-Josèphe Éthier et leurs enfants[1] venaient de s’installer à Mascouche. À l’époque où ils habitaient à l’Assomption, la femme de Truchon était tombée amoureuse d’un menuisier du nom de Saint-Maurice. Ne supportant plus d’être loin de son amant, elle a tout simplement planifié d’éliminer son mari. Une nuit, pendant qu’il dormait, elle l’a assassiné à coups de hache et de pelle à feu.

Quelques jours plus tard, après avoir pris la fuite avec son amant, Marie-Josèphe a raconté à deux inconnus les détails de son crime. Malgré cela, elle a disparu, si bien qu’on lui a fait un procès par contumace. Le 21 janvier 1747, on l’a condamné à avoir les deux poings coupés avant d’être pendue et étranglée. L’exécution a été faite par effigie. Marie-Josèphe Éthier et son amant n’ont jamais été retrouvés.



[1] Selon l’historien André Lachance, le couple avait une dizaine d’enfants.

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