Le meurtre qui a mis fin à la carrière du chef du clan Dubois
1975, 22 octobre – Guy Fournier, 34 ans
Drogue – Battu à mort
Montréal, Pointe-Saint-Charles, 3550 rue Saint-Patrick -
Jean-Guy Dubois, 42 ans, et Jacques Ouimet, 45 ans, prison à vie.
Jean-Guy Dubois |
Guy Fournier a été retrouvé mort en bordure du canal Lachine, près du 3550 de la rue Saint-Patrick, à Pointe-Saint-Charles. Fournier était un passeur de drogue et il aurait empiété sur le territoire d’une bande de criminels qui était en train de prendre le contrôle de tous les rackets de Montréal: le clan Dubois.
La veille de sa mort, on l’avait
avisé de ne plus opérer dans le secteur et il semble ne pas avoir suivi le
conseil. Les policiers ont d’abord vu une voiture luxueuse abandonnée le long
du canal, tous les phares éteints mais les essuie-glaces étaient encore en
marche. C’est ensuite qu’ils ont entendu un bruit sourd. On venait de lancer un
corps dans la chute. Les deux individus ont été surpris sur place. Ils ont
tenté de fuir, mais on a réussi à les arrêter. Les deux individus étaient
Jean-Guy Dubois et Jacques Ouimet. Or, la CECO venait à peine de déclarer
Dubois comme tête dirigeante d’une mafia montréalaise que l’on appelait le clan
Dubois.
Fournier avait
été acquitté du meurtre du sportif Gilles Petit, assassiné d’une balle de
revolver le 27 mai 1959. Quatre autres des frères Dubois avaient aussi été
mêlés à cette affaire.
En mai 1976, lors d’un premier
procès, on a découvert que l’un des jurés, Jean-Pierre Renaud, avait reçu la
somme de 1 700$ pour maintenir l’acquittement. Plus tard, il a plaidé coupable
à une accusation d’entrave à la justice, ce qui lui a valu 2 ans de prison.
D'autre part, la justice a décidé qu’il fallait refaire un autre procès à
Dubois et Ouimet.
Jacques Ouimet |
En avril 1977, Jean-Guy Dubois et
Jacques Ouimet ont été reconnus coupables du meurtre de Fournier. Ils ont
aussitôt été condamné à la prison à vie. Les deux criminels endurcis étaient
défendus par les avocats Léo-René Maranda et Sydney Leithman. Ils ont pourtant
hérité d’une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération
conditionnelle avant 14 ans.
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