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Le DHQ, rien que pour vous!

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  Le Dictionnaire des homicides commis au Québec , surnommé le DHQ, s’intéresse à toutes les causes d’homicides commis sur le sol québécois, et cela depuis l’arrivé e de Samuel de Champlain , en 1608 , jusqu’à aujourd’hui.    Le DHQ propose une classification qui se base principalement sur certaines recherches américaines. Nous pensons qu’une meilleure classification deviendra un outil précieux pour dresser certaines corrélations entre des types d’homicides et même à mieux résoudre certains d’entre eux.     Le DHQ n’a aucune prétention scientifique, mais il propose une façon d’étudier les homicides, tout en espérant en faciliter le repérage et susciter le partage de l’information.     I l n’existe aucune base de données pouvant permettre d’assurer au lectorat la présentation d’une exhaustivité sans faille de tou s les homicides. Le présent ouvrage est donc, par définition, incomplet. En revanche, il représente le projet le plus accompli sur le sujet.   Aucun livre sur le marché ni

Joséphine Bégin, la vengeresse

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En 1894, Joseph Hébert, un homme d'affaire respecté de Sherbrooke âgé de 30 ans, était veuf. Il a profité de son statut pour flirter avec sa jeune employée, Joséphine Bégin. Après s’être laissé séduire, celle-ci est tombée en ceinte de Hébert. Mais au lieu de la soutenir, il s’est moqué d’elle. L'histoire ne permet pas de détailler la façon dont il l’a traité à cette époque, mais Joséphine dira plus tard qu’il s’était moqué d’elle.   Le 5 décembre 1894, au cœur de l’après-midi, Joséphine s’est présentée dans le petit bureau d’Hébert. Selon Alexandre Ouellet, 19 ans, qui se trouvait avec Hébert, la jeune femme a tenté de saisir une hachette pour régler ses comptes avec Hébert, mais ce dernier a réussi à l’en empêcher. Le comportement de Joséphine trahissait d’ailleurs ses intentions, car elle paraissait nerveuse.   Pendant ce temps, elle s’est rendue au magasin de Monsieur Coderre pour y acheter une petite arme de poing. Elle s’est ensuite rendue chez son père, un vieil homme

Meurtre impuni d'un adolescent de 16 ans?

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  Nicholas Shamie Le journaliste Serge Lamoureux, dans La Presse , a qualifié ce crime de « meurtre répugnant et inutile. » [1] En effet, il était 20h30 en ce 13 décembre 1969 lorsque trois braqueurs sont entrés au restaurant R. Deslauriers, dans le quartier Rosemont, à Montréal. Thérèse Deslauriers se trouvait derrière son comptoir et elle a rapidement été rejointe par son mari, Renaud. Les bandits les ont mis en joue avec un revolver. C’est à cet instant que Yves Richard, 16 ans, est arrivé pour acheter quelques journaux. Le jeune garçon n’a pas vu les signes que lui faisait Mme Deslauriers, qui essayait de lui faire comprendre que le danger s’était invité dans la place. Le bandit armé s’est donc tourné vers lui et sans la moindre explication, ni la moindre parole, il a tiré. L’adolescent n’a pas été touché, mais le choc l’a projeté au sol. Mais le braqueur ne s’est pas arrêté là. Il a tiré une seconde fois et c’est là qu’une balle a atteint l’adolescent en plein cœur. Yves serait m

L'affaire Katherine Beaulieu

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  Katherine Beaulieu Le 3 mai 2010, Katherine Beaulieu, une jeune femme de 21 ans qui étudiait en marketing à l’Université de Trois-Rivières, s’est rendu à la fête anniversaire d’une amie en fin d’après-midi. Un peu plus tard, elle a repris la route afin de rentrer chez elle. Il était donc 19h00 lorsqu’elle s’est retrouvée sur l’autoroute 55, en direction sud, vers Trois-Rivières. Alors qu’elle roulait à la hauteur du village de Saint-Étienne-des-Grès, une voiture est soudainement arrivée en sens inverse. Katherine n’a pu l’éviter et les deux véhicules se sont frappé de plein fouet. Katherine, qui était fille unique, est décédé sur place. Le conducteur d’un camion qui la suivait a tout juste eu le temps de freiner pour éviter lui-même la collision. Par la suite, il s’est affairé à faire ralentir les autres véhicules qui arrivaient derrière lui. La conductrice de la voiture qui

Le meurtre de Crabtree

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Gisèle Desjardins-Faust, en pleine discussion  avec son avocat, Me Claude Filion.   Le 16 novembre 1968, Michel Faust, un cultivateur de 41 ans, s’est mis au lit vers 23h15. Sa ferme se situait au 1281, rang de la Rivière-Rouge, à Crabtree, une petite localité près de Joliette. Il venait à peine de se glisser sous les draps que la porte de chambre s’est ouverte derrière lui. C’était Gisèle Desjardins-Faust, son épouse de 34 ans. Celle-ci tenait dans ses mains une carabine de calibre .22. Sans un mot, elle a épaulé l’arme et a tiré à trois reprises. Lorsque les deux premiers agents de police sont arrivés sur les lieux, Lemay et Turgeon, ils ont constaté la présence de sang dans la chambre. Michel Faust respirait toujours. On l’a transporté à l’hôpital Saint-Eusèbe de Joliette, mais il est décédé peu de temps après. À l’agent Lemay, probablement poussée par la nervosité, Gisèle lui a confié d’emblée : « C’est moi qui l’ai tiré et j’espère que je ne l’ai pas manqué, parce que lui ne me