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Meurtre impuni d'un adolescent de 16 ans?

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  Nicholas Shamie Le journaliste Serge Lamoureux, dans La Presse , a qualifié ce crime de « meurtre répugnant et inutile. » [1] En effet, il était 20h30 en ce 13 décembre 1969 lorsque trois braqueurs sont entrés au restaurant R. Deslauriers, dans le quartier Rosemont, à Montréal. Thérèse Deslauriers se trouvait derrière son comptoir et elle a rapidement été rejointe par son mari, Renaud. Les bandits les ont mis en joue avec un revolver. C’est à cet instant que Yves Richard, 16 ans, est arrivé pour acheter quelques journaux. Le jeune garçon n’a pas vu les signes que lui faisait Mme Deslauriers, qui essayait de lui faire comprendre que le danger s’était invité dans la place. Le bandit armé s’est donc tourné vers lui et sans la moindre explication, ni la moindre parole, il a tiré. L’adolescent n’a pas été touché, mais le choc l’a projeté au sol. Mais le braqueur ne s’est pas arrêté là. Il a tiré une seconde fois et c’est là qu’une balle a atteint l’adolescent en plein cœur....

L'affaire Katherine Beaulieu

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  Katherine Beaulieu Le 3 mai 2010, Katherine Beaulieu, une jeune femme de 21 ans qui étudiait en marketing à l’Université de Trois-Rivières, s’est rendu à la fête anniversaire d’une amie en fin d’après-midi. Un peu plus tard, elle a repris la route afin de rentrer chez elle. Il était donc 19h00 lorsqu’elle s’est retrouvée sur l’autoroute 55, en direction sud, vers Trois-Rivières. Alors qu’elle roulait à la hauteur du village de Saint-Étienne-des-Grès, une voiture est soudainement arrivée en sens inverse. Katherine n’a pu l’éviter et les deux véhicules se sont frappé de plein fouet. Katherine, qui était fille unique, est décédé sur place. Le conducteur d’un camion qui la suivait a tout juste eu le temps de freiner pour éviter lui-même la collision. Par la suite, il s’est affairé à faire ralentir les autres véhicules qui arrivaient derrière lui. La conductrice de la voiture...

Le meurtre de Crabtree

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Gisèle Desjardins-Faust, en pleine discussion  avec son avocat, Me Claude Filion.   Le 16 novembre 1968, Michel Faust, un cultivateur de 41 ans, s’est mis au lit vers 23h15. Sa ferme se situait au 1281, rang de la Rivière-Rouge, à Crabtree, une petite localité près de Joliette. Il venait à peine de se glisser sous les draps que la porte de chambre s’est ouverte derrière lui. C’était Gisèle Desjardins-Faust, son épouse de 34 ans. Celle-ci tenait dans ses mains une carabine de calibre .22. Sans un mot, elle a épaulé l’arme et a tiré à trois reprises. Lorsque les deux premiers agents de police sont arrivés sur les lieux, Lemay et Turgeon, ils ont constaté la présence de sang dans la chambre. Michel Faust respirait toujours. On l’a transporté à l’hôpital Saint-Eusèbe de Joliette, mais il est décédé peu de temps après. À l’agent Lemay, probablement poussée par la nervosité, Gisèle lui a confié d’emblée : « C’est moi qui l’ai tiré et j’espère que je ne l’ai pas manqué, p...

Femmes autochtones assassinées: on veut pas le savoir, on veut le voir!

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  En 2018, lorsque j’ai commencé à m’attaquer à mon projet un peu fou du Dictionnaire des Homicides commis au Québec (ci-après DHQ), je ne m’attendais pas à trouver tous les cas d’homicides – d’autant qu’on ne les répertorie officiellement depuis 1962 – mais j’imaginais en trouver beaucoup. Effectivement, j’en ai trouvé beaucoup. Et j’en trouve encore. Croyez-moi, si on garde à l’esprit la proportion démographique, nous n’avons rien à envier à nos voisins américains. Depuis une dizaine d’années que nous entendons parler des Femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées. Cette simple mention attire la sympathie. Au fil de mes recherches, je prévoyais justement croiser beaucoup de cas impliquant des victimes d’origine autochtone. J’avais hâte d’en répertorier plusieurs afin de pouvoir ensuite effectuer des comparaisons avec les homicides qui entraîne des victimes différentes. Selon l’Encyclopédie Canadienne [1] , la GRC « reconnaît, dans un rapport datant de 2...

Mystère et boule de gomme!

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Dave Ceresetto Le samedi 27 mai 1967, un pêcheur, Michel Potas, a découvert deux jambes d’homme coupées à la hauteur du fémur dans la rivière Richelieu, sous le pont de l’autoroute des Cantons de l’Est, près de Granby. Deux jours plus tard, les policiers n’avaient toujours pas retrouvé les autres parties du corps. Les deux jambes flottaient à une vingtaine de pieds l’une de l’autre quand on les a trouvées. Selon l’autopsie, les deux jambes avaient séjourné environ deux semaines dans l’eau. Déjà, La Presse faisait un lien avec la pègre, tout en rappelant les cas de Larry Petrov et du décapité de la rue Bourbonnière. Le 5 juin, La Voix de l’Est annonçait que les jambes pourraient être celles du Dr Ziegler, disparu depuis quelques semaines et qui ne s’était pas présenté à son procès sur une accusation d’avortement. Selon la Sûreté provinciale, le Dr Ziegler aurait pu être éliminé par la pègre, mais cette piste n’a jamais été prouvée. Toutefois, il semble qu’on se trompait sur l’id...