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1748 - Nicolas Jacquin dit Philibert

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  Image: Pixabay Homicide argumentatif – Arme blanche (épée) Québec 1 SC Pierre-Jean-Baptiste-François-Xavier Le Gardeur de Repentigny, condamné par contumace. C’est au sujet d’un billet de logement qu’une dispute a éclaté entre Philibert et de Repentigny. Ce dernier était officier des troupes de la marine, alors que sa victime était un bourgeois. De Repentigny l’a donc tué d’un coup d’épée avant d’indemniser la veuve. Malgré cette délicate attention, il a pris la fuite pour éviter la justice. Son procès s’est fait par contumace, au terme duquel il a été condamné à mort. Selon ce que nous dit Raymond Boyer, de Repentigny serait mort en 1776 alors qu’il était devenu gouverneur de Mahé, aux Indes françaises.

1746, 1er mars - Joseph Hus dit Millet

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Homicide argumentatif – arme blanche (sabre) Région de Sorel – 1 SC Olivier-Hyacinthe Pressé, condamné à mort; et Pierre-François Rigault, banni de la colonie. Après révision du procès, Pressé a été condamné aux galères à perpétuité et Rigault absout. Le 1er mars 1746, le notaire Hyacinthe-Olivier Pressé de Trois-Rivières s’est rendu au chenal du Moine à Sainte-Anne-de-Sorel pour régler une mésentente entre Louis Lavallée et Pierre Plante dans la seigneurie de Saurel. Une fois le cas réglé, le groupe s'est arrêté à l'auberge tenue par Jean Leroux dit Provençal. Sur place, ils ont rencontré l'huissier Pierre-François Rigault qui avait aussi affaire à Sorel. Après quelques verres, Pressé s’est mis à accuser Rigault de lui avoir caché son chapeau. Pour calmer les esprits, Lavallée a invité les deux hommes à venir manger chez lui. Rigault a refusé de laisser monter Pressé dans sa carriole, forçant ce dernier à demander à Joseph Hus dit Millet de le conduire jusqu’à Yama

1746 - Jouéquin

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  Homicide à motif indéterminé   ? - ? SC   Michel Charpentier, condamné par contumace.   Michel Charpentier a été condamné par contumace pour le meurtre d ’un dénommé Jouéquin . Puisqu ’il était apparemment introuvable , l’État s’est emparé de tous les biens de Charpentier, laissant ainsi ses enfants et sa femme , Angélique Marsan , dans la rue. C’est seulement après une requête judiciaire que la femme du meurtrier a pu retrouver ses biens et reprendre un semblant de vie normale avec ses quatre enfants.  

1732 - Nouveau-né

  Néonaticide   Trois-Rivières - ? SC   Marie-Anne Gendron, sa mère, pendue en effigie.   Selon BAnQ , Marie-Anne Gendron a tué son bébé avant de tenter de se suicider par pendaison. Elle a été condamnée à mort pour son crime . Le jugement exigeait que la sentence soit exécutée à Québec. Toutefois, on a aussi ordonné que soit affichée à Montréal, Trois-Rivières et Québec « l’ordonnance du Roi Henri II du mois de février 1556 concernant les femmes et les filles qui cachent leur grossesse et enfantement […] ». Selon Raymond Boyer, Marie-Anne a été pendue par effigie, ce qui laisse croire que, finalement, elle n’aurait peut-être pas survécu à son suicide.  

1723, 11 juillet - Caporal Jean dit Saint-Jean

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  Homicide argumentatif – objet contondant (pioche)   Montréal, île Jésus  – 1 SC   Arnaud dit Léveillée, condamné à mort , …?   Arnaud dit Léveillé et le caporal Jean dit Saint-Jean travaillaient ensemble sur la ferme du marquis de Vaudreuil, dans l’île Jésus, lorsqu’une dispute a éclaté . Léveillé aurait demandé à St-Jean d’aller lui chercher un seau d’eau afin de rafraîchir le mortier, mais Saint-Jean lui a répliqué qu’il pouvait très bien y aller lui-même. Les deux hommes se sont chamaillés au point de se retrouver tous les deux au sol. Le combat s’est terminé lorsque Léveillée a assommé Saint-Jean d’un coup de pioche. 54 Ce dernier est décédé le 11 juillet 1723 à l’hôpital de l’Hôtel- Dieu. 55 Léveillé a été condamné à mort mais on ignore s’il a été exécuté.   BAnQ conserve toujours un dossier de 65 pages contenant les documents relatifs au procès d'Arnaud dit Léveillé.

1721, 12 septembre - Françoise Cailleteau, veuve de Denys de La Vallière

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  Homicide conflictuel – objet contondant (assiette d’étain)   Rue de Buade, Québec – 1 SC   Catherine Charland , son ancienne cuisinière, pendue .   Le 12 septembre, Catherine, furieuse que son ancienne maîtresse, Françoise Cailleteau, raconte à qui veut l’entendre qu’elle l’avait volé avant de la congédier, se rend chez elle pour régler la situation. La rencontre s’ est envenimée et des gifles ont rapidement été échangées . À un certain moment, François e a lancé à son ancienne servante une assiette d’étain. L’objet a manqué sa cible, mais Catherine a récupéré l’assiette pour la lancer à son tour, atteignant son ancienne maîtresse au visage. Devant Françoise , qui s’est effondrée en perdant du sang depuis ses narines et sa bouche, Catherine a pris la fuite.   Le soir, des citoyens inquiets de constater que Françoise ne sortait pas de chez elle, ont enfoncé la porte pour découvrir son corps. Selon l’historien André Lachance, la victime avait reçu un coup à la joue et un autre de

Le DHQ, rien que pour vous!

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  Le Dictionnaire des homicides commis au Québec , surnommé le DHQ, s’intéresse à toutes les causes d’homicides commis sur le sol québécois, et cela depuis l’arrivé e de Samuel de Champlain , en 1608 , jusqu’à aujourd’hui.    Le DHQ propose une classification qui se base principalement sur certaines recherches américaines. Nous pensons qu’une meilleure classification deviendra un outil précieux pour dresser certaines corrélations entre des types d’homicides et même à mieux résoudre certains d’entre eux.     Le DHQ n’a aucune prétention scientifique, mais il propose une façon d’étudier les homicides, tout en espérant en faciliter le repérage et susciter le partage de l’information.     I l n’existe aucune base de données pouvant permettre d’assurer au lectorat la présentation d’une exhaustivité sans faille de tou s les homicides. Le présent ouvrage est donc, par définition, incomplet. En revanche, il représente le projet le plus accompli sur le sujet.   Aucun livre sur le marché ni