Messages

Affichage des messages portant l'étiquette arme blanche

1752, 6 juin - Jean Favre; et Marie Bastien

Image
Profit personnel – Arme à feu et arme blanche Montréal – 1 SC Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle, leur voisin de 30 ans, exécuté. Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle a été exécuté à Montréal pour avoir volé et assassiné Jean Favre, le jardinier du verger Saint-Joseph, et sa femme, Marie Bastien. Goyer était menuisier et l’époux d’Anne Descaries. Selon La Tribune , qui a relaté l’affaire en 1882, Favre avait la réputation d’être riche et de garder beaucoup d’argent dans sa maison. Durant la nuit, Bélisle s’est introduit chez lui et l’a abattu d’un coup de pistolet. Il l’a ensuite achevé à l’aide d’un couteau de chasse. Marie Bastien a tenté de défendre son mari, mais ce courage lui a coûté la vie. Bélisle a été condamné à être exécuté en public sur la place du marché. Selon Boyer, cette cause est connue sous le nom de Légende de la Croix Rouge « parce que la tombe de Bélisle, à l’angle des rues Guy et Dorchester à Montréal, est marquée d’une croix rouge. Elle existe encore aujourd’hu

1748 - Nicolas Jacquin dit Philibert

Image
  Image: Pixabay Homicide argumentatif – Arme blanche (épée) Québec 1 SC Pierre-Jean-Baptiste-François-Xavier Le Gardeur de Repentigny, condamné par contumace. C’est au sujet d’un billet de logement qu’une dispute a éclaté entre Philibert et de Repentigny. Ce dernier était officier des troupes de la marine, alors que sa victime était un bourgeois. De Repentigny l’a donc tué d’un coup d’épée avant d’indemniser la veuve. Malgré cette délicate attention, il a pris la fuite pour éviter la justice. Son procès s’est fait par contumace, au terme duquel il a été condamné à mort. Selon ce que nous dit Raymond Boyer, de Repentigny serait mort en 1776 alors qu’il était devenu gouverneur de Mahé, aux Indes françaises.

1746, 1er mars - Joseph Hus dit Millet

Image
Homicide argumentatif – arme blanche (sabre) Région de Sorel – 1 SC Olivier-Hyacinthe Pressé, condamné à mort; et Pierre-François Rigault, banni de la colonie. Après révision du procès, Pressé a été condamné aux galères à perpétuité et Rigault absout. Le 1er mars 1746, le notaire Hyacinthe-Olivier Pressé de Trois-Rivières s’est rendu au chenal du Moine à Sainte-Anne-de-Sorel pour régler une mésentente entre Louis Lavallée et Pierre Plante dans la seigneurie de Saurel. Une fois le cas réglé, le groupe s'est arrêté à l'auberge tenue par Jean Leroux dit Provençal. Sur place, ils ont rencontré l'huissier Pierre-François Rigault qui avait aussi affaire à Sorel. Après quelques verres, Pressé s’est mis à accuser Rigault de lui avoir caché son chapeau. Pour calmer les esprits, Lavallée a invité les deux hommes à venir manger chez lui. Rigault a refusé de laisser monter Pressé dans sa carriole, forçant ce dernier à demander à Joseph Hus dit Millet de le conduire jusqu’à Yama

1723, 20 juillet - Cazeau

Image
  Homicide argumentatif – arme blanche (épée)   Québec , rue Cul-de-Sac – 2 SC   Michel Duzeau , reconnu coupable de meurtre et exécuté en effigie.   En juillet 1723, alors que la barque Notre-Dame de Bon secours appareillait pour se rendre à Québec, le contremaître Jean Vindeau a constaté que l’équipage manquait d’entrain. Plutôt que d’obéir à son commandement, quelques-uns de ses hommes ont échangé un regard avec Jean Cazeau , qui était considéré comme une mauvaise tête. L’instant d’après, Cazeau et plusieurs autres matelots se sont jetés sur Vindeau pour le rouer de coups . 56   Michel Duzeau , capitaine en second , qui jouissait d’une force physique supérieure à la moyenne, a alors utilisé ses poings pour écarter les bagarreurs . Ainsi, il a réussi à libérer Vindeau . Une fois la querelle terminée , Duzeau s’est éloigné en recommandant au contremaître d’éviter d’utiliser la manière forte. Le navire a donc pu entamer son trajet vers Québec.   Le 20 juillet, Duzeau s’est rendu

1716, 28 septembre-2 octobre - Charles Fustel, 23 ans

Image
  Homicide argumentati f – arme blanche ( épée ) – duel    Québec, rue Saint-Pierre – 1 SC   Jacques Maleray Delamoillerie , père de Louis-Hector de la Mollerie tué deux ans plus tôt, condamné par contumace à être décapité.   Le 28 septembre 1716, au cours d’une partie de billard, une dispute a éclaté entre le militaire Jacques Maleray Delamoillerie et un jeune marchand du nom de Charles Fustel. On croit que Fustel a été le premier à dégainer son épée, mais Delamoillerie a eu la sagesse de sortir de l’auberge. Fustel l’a cependant suivi dehors pour continuer de l’invectiver. Delamoillerie a finalement perdu son sang - froid et l’a frappé d’un coup de poing à la tête. Fustel a donc de nouveau sorti son épée et cette fois son adversaire a fait la même chose. Après quelques échanges à l’épée, Fustel a été blessé de trois coups, dont un à la poitrine, et conduit à l’Hôtel-Dieu de Québec. Il a succombé le 2 octobre.   Puisque Delamoillerie a pris la fuite, on lui a fait un proc