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Affichage des messages du octobre, 2024

1766, 3 février - Fillette âgée de 3 semaines

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  1766, 3 février – Fillette âgée de 3 semaines Filicide par la mère - ? Québec, Hôtel-Dieu – 1 SC Marie Dupré, sa mère de 22 ans, tenue criminellement responsable.             Selon l’enquête du coroner, qui s’est tenue le 5 février 1766, c’est une dénommée Marie-Louise Parent [1] qui a découvert le corps d’un bébé en ouvrant la porte principale de l’Hôtel-Dieu, vers 6h30 au matin du 3 février 1766. Sous le choc, elle a d’abord refermé la porte pour aller transmettre la nouvelle à une supérieure. Ensemble, les deux femmes sont revenues trois minutes plus tard pour voir l’enfant, qui gisait dans la neige. Le bébé de sexe féminin était complètement gelé. Le corps a donc été confié à un servant du nom de Louis Roberge.             L’enquête a permis de découvrir que la mère de l’enfant se nommait Marie Dupré, âgée d’environ 22 ans. Au cours des trois dernières années, elle aurait eu deux autres enfants avec un soldat du nom de Hamilton. Quant à la fillette retrouvée morte le 3

1765, 5 novembre - William Lloyd

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  1765, 5 novembre – William Lloyd Homicide à motif indéterminé – arme à feu Québec, Porte Saint-Louis – 1 SC Non élucidé. Lieutenant Hugh D. Hardin, responsable selon le coroner, …?             À la suite du meurtre de William Lloyd, le coroner Werden a demandé qu’on appréhende le lieutenant Hugh D. Hardin, du 28 e Régiment. Ce dernier a été reconnu coupable responsable du meurtre de Lloyd, qui faisait partie du 52 e Régiment de Sa Majesté. Selon le témoignage d’un soldat de 27 ans, il se trouvait à la porte Saint-Louis lorsqu’il a vu les soldats Harrison et Hutchinson s’approcher en supportant le corps d’un homme en uniforme (William Lloyd). Il a constaté que la baïonnette de Lloyd n’était plus dans son fourreau. Selon un autre militaire, commandant à la porte Saint-Louis, un coup de feu a été tiré vers 14h50 depuis un fusil à double canon. Lorsqu’il est sorti avec trois autres hommes, ils ont découvert le corps de Lloyd.             On ignore cependant si des poursuites

Les dossiers rejetés par le DHQ

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    Le Dictionnaire des Homicides commis au Québec (DHQ) s'est principalement donné deux règles dans sa politique de sélection pour mieux comptabiliser les homicides. La première se situe au niveau géographique. C'est-à-dire qu'il est essentiel que le crime ait été commis en sol québécois.     La deuxième exigence , il faut que l'homicide soit prouvé. Facile, vous me direz!? Ce n'est pas aussi évident que cela et c'est pourquoi il est nécessaire d'apporter quelques précisions.     Certains cas ambigües ont été rejetés parce qu'ils ne répondent pas aux critères de la définition d'un homicide. Par exemple, il suffit de penser aux dossiers où les corps n'ont pas été retrouvés. Ceux-là, on les considère généralement comme des disparitions. Cela peut s'avérer triste pour certaines familles qui sont convaincus d'une théorie, mais la rigueur nous oblige à respecter des règles. Bien sûr, il existe des exceptions où on peut condamner une personne